Places d’autonomisation et de progression
Places d’autonomisation et de progression pour mineurs adolescents
Ce projet s’inscrit dans le cadre des concepts pédagogiques des foyers La Caravelle et St Vincent Adolescents.
La Caravelle et St Vincent Ados offrent des places de progressions, dans deux studios indépendants pour la première et dans les combles de la villa Mathilde qui est équipée d’une cuisine et d’un accès vers l’extérieur : elles permettent d’effectuer un travail d’autonomisation.
Ces places sont conçues comme un sas, un espace de transition entre l’institution et un logement sans encadrement éducatif.
Dans ce cadre, l’adolescent se voit attribuer, progressivement, des responsabilités plus importantes pour développer son autonomie et s’adapter à moins de présence éducative. Il vit différentes expériences tout en bénéficiant du soutien d’une ou plusieurs personnes de confiances, internes ou externes à l’institution (membre de la famille, ami, éducateur).
Le jeune bénéficie de l’accompagnement d’un éducateur référent. Il planifie des rencontres hebdomadaires et est également disponible pour accompagner le jeune majeur lorsque ce dernier le sollicite. Le travail de référence est à élaborer en fonction des besoins et des évolutions. Il porte sur : la gestion des relations et des liens, l’hygiène de vie (rythme, alimentation, repos), la tenue du budget, la santé, la scolarité ou la formation professionnelle et la prévention.
Places de progression en appartement pour jeunes majeurs
Un appartement, en ville de Genève, est mis à la disposition de deux jeunes. Ce logement de progression s’adresse prioritairement aux jeunes majeurs dont un retour en famille est contre-indiqué ou impossible. Le critère d’âge est établi entre 18 et 25 ans.
Le majeur doit avoir séjourné au préalable dans une structure éducative reconnue par l’Office Fédérale de la Justice.
Ces places sont proposées en priorité aux résidents de l’Agapé qui arrivent à leur majorité et qui ont suffisamment de compétences pour l’occuper. Si aucun résident n’est en mesure d’accéder à ce logement, la place sera proposée à la plateforme placement du SPMi et à Point Jeunes.
Des personnes, bénéficiant d’une mesure juridique pénale, peuvent également être accueillies.
Des éducateurs des deux foyers suivent les jeunes à raison d’une heure par semaine. Ils sont également atteignables 24h/24.
Le jeune majeur doit être en capacité de demander de l’aide.
Les foyers peuvent accueillir et traiter les appels urgents des occupants de l’appartement. Le travail de référence est construit en fonction des besoins et des évolutions. Il porte sur : la gestion des relations et des liens, l’hygiène de vie (rythme, alimentation, repos), la tenue du budget, la santé, la scolarité ou la formation professionnelle et la prévention.
Les colocataires de l’appartement ne prennent pas part à la vie de groupe des foyers.
Ce logement étant collectif, différentes règles de bienséance sont à respecter (fermeture des accès, pas de tapage nocturne, entretien du lieu, de ses abords et respect de ses locataires…).
Le jeune majeur doit être demandeur de cette prestation, tout comme le ou les partenaires qui financent la location du logement (SPMi pour les contrats jeune majeur, Hospice Général, famille)
Le locataire doit suivre de façon régulière une activité : scolarité, formation professionnelle, emploi. En cas de perte de son activité, il dispose d’un délai de 15 jours durant lequel il devra se remobiliser et faire des démarches pour retrouver une activité. Selon son investissement, ce délai peut être reconduit.
Une des préoccupations essentielles est de trouver un logement pérenne pour la suite. Ces démarches sont rapidement entreprises dès l’arrivée dans le logement de progression.